(En Francais…regardez plus bas)
Yesterday, we went to see the acclaimed New-York based company of Stephen Petronio. He is described as the “NYC’s bad boy” as his choreography is known to be innovative and provocative.
He presented 3 pieces: Bud Suite (2006), Bloom (2006) and The Rite Part (1992)
Bud Suite was the piece which led him to appear on Dance Magazine and all his current promo pictures are based on this piece. Let’s face it. His dancers are gorgeous and the costumes (by Tara Subkoff and H. Petal) are exquisite. The opening male duet definitely grabs the attention! C’mon, 2 beautiful men dancing closely together, feeding off of each other’s energies, with a practicly romantique under-layer…Very sexy! Plus, one of them had the most amazing male extensions/flexibility!!! However, the rest of the piece didn’t impress me that much. Don’t get me wrong, the dancers are incredible athlete and technicians, the costumes are jaw dropping, the energy level was high…but that’s the problem…it was too high. So high all the time that we didn’t have time to breathe! I also noticed the absence of emotions in this work, which made me even more confused as far as what it was about. So, really, the initial duet made the whole piece!
Bloom had the great privilege to be partly accompanied by the San Francisco Girls Chorus. It really added an extra dimension. The piece was generally in the green tones with little dresses that pooffed out when the girls turned. Again, in my taste, there was so much movement that it lost me. I was even confusing it with the previous dance. It got my mind wandering and imagining the dancers with their previous costumes on, and didn’t really see a difference in style. The emotion was also pretty absent, and the story a bit hard to read. The dancers? Amazing, for sure! Thank goodness for the girls’ beautiful voices to keep me into it.
The Rite Part was an interpretation of Stravinsky’s famous and much choreographed on Rite of Spring. It was also one of Petronio’s older creations, and in my opinion, far more interesting!!!! There was definite effort in building relationships, creating visually stimulating staging, and for goodness’ sake it was breathable! There were pauses, slow parts, woohoo! The accents were well defined and designed. I could sense the purpose of it all, finally! Maybe was it beause the piece is so famous and so many world renowned choreographers have done their own version, that Petronio reached deep down into his creative senses to meet up to expectations? I don’t know…Oh and also, weirdly, his white unitard solo closing the piece made me think very much about Maurice Bejart.
So, Stephen, why did you lose the sense of exhaling throughout the years? Why is more movement better? Where did human emotions go? It’s not true that in our very fast paced lives emotions have disapeared! Your dancers have incredible technique and abilities, but they are almost machines!
Maybe I need to see other pieces to be demonstrated that Petronio’s choreography’s got soul. Right now, I only see intricacy, technique, leg extensions, jumps, turns, arm swings, some patterns, and lots and lots of all that over and over again.
I like to be moved.
(En Francais…cliquez sur “more”)
Nous sommes alles voir la compagnie New-Yorkaise de Stephen Petronio. Il est décrit comme le “mauvais garçon de New-York City” car sa chorégraphie est connue pour être innovante et provocatrice. Il a présenté 3 pièces: Bud Suite (2006), Bloom (2006) and The Rite Part (1992)
Bud Suite est le morceau qui l’a mené a faire apparition sur Dance Magazine et toutes ses promos actuelles sont basées la dessus. Il faut pas se leurrer, ses danseurs sont magnifiques et les costumes sublimes (par Tara Subkoff and H. Petal). Le pas de deux male d’ouverture pour sur attire l’attention! C’est vrai, 2 beaux hommes dansant pres l’un de l’autre, s’alimentant de leurs énergies avec un soupçon de romantisme…Tres sexy! En plus, l’un d’eux avait l’une des plus belles extensions/flexibilité masculine que j’ai jamais vu!!! Par contre, le reste du morceau ne m’a pas impressionné tant que ca. Mais attention, les danseurs sont d’incroyables athlètes et techniciens, les costumes étaient magnifiques et l’energie a sont plus haut niveau….mais Peut-etre etait-ce le problème…c’était trop haut. Tellement haut tout le temps qu’on avait pas le temps de souffler. Donc en fait, le premier duo était vraiment le plus intéressant!!
Bloom avait le grand privilège d’être accompagne en partie par le San Francisco Girl Chorus. Elles ont vraiment ajoute toute une autre dimension. Le morceau était plutôt vert avec des petites robes qui pouffaient quand les filles tournaient. La encore, a mon goût, il y avait tellement de mouvement qu’il m’a perdu. Je le confondais même avec l’autre morceau. Mon esprit a s’est donc promené en imaginant les danseurs dans leur costume précédent, et je ne voyais pas tellement de différence dans le style. L’émotion était pas mal absente également et l’histoire un peu dur a comprendre (s’il y en avait une). Les danseurs? Fantastiques biensûr! Merci les filles pour votre voix magnifique qui a sauve le tout.
Le Rite Part était sont interprétation du très connu et très chorégraphié Rite du Printemps de Stravinsky. C’est aussi une création de Petronio un peu plus vieille et a mon opinion, bien plus intéressante!!! Il y avait un effort de créer des relations, des mises en scènes stimulantes et l’amour du divin c’est respirable! Il y avait des pauses, des lenteurs, wahou! Les accents étaient bien définis. Je pouvais comprendre le pourquoi, finalement! Peut-etre est-ce parce-que ce morceau est aussi célèbre et tellement de chorégraphes renommés dans le monde on crée leur propre versions, que Petronio a du creuser au fin font de ses sens créatifs pour ne pas décevoir? Je ne sais pas….Ah et puis, bizarrement, le solo de clôture en blanc m’a fait penser a Maurice Bejart….
Alors, Stephen, pourquoi as-tu perdu le sens de l’expiration au fil des ans? Pourquoi est-ce que plus de mouvements c’est mieux? Ou sont passes les émotions humaines? C’est pas vrai que parce-qu’on vit une vie a 200 a l’heure qu’on n’a plus d’émotion. Tes danseurs ont une technique incroyable mais sont presque des machines!
Peut-etre ai-je besoin de voir d’autres créations qui démontrent que la chorégraphie de Petronio peut avoir de l’âme.
Pour l’instant, je ne vois que complexité, technique, extension de jambe, sauts, tours, balancements de bras et quelques figures et pleins, pleins de cela encore et encore.
J’aime etre émue.
Ma Nana, mais ça donne envie de voir et de danser….
Pleins de bisous je t’aime